B / le dossier Fraternité Saint-Pie X et le ralliement

Dossier de la Rédaction de Royauté-News

( Ce dossier est toujours en cours d’écriture et de complément le 25 07 2017… )

De nouveaux volets du dossier apparaîtront ces jours-ci.

Editorial

Il faut poser quelques bases. Surtout face au langage simplificateur de la presse courante – la presse catholique a les mêmes travers mais moins d’excuses.

Aujourd’hui, la Tradition ne siège plus, en ses instances dirigeantes du moins, dans la Fraternité Saint-Pie X. De ce fait, et cette remarque s’adresse tout aussi bien au Vatican qu’à la presse en ses approximations, faire dépendre d’une conclusion éventuelle d’un Accord Rome / FSSPX le sort du grand nombre des Catholiques Traditionalistes relève de la manipulation. Ce plus grand nombre en effet, n’a aucune intention de se rallier. Si le Vatican, en particulier la Commission Ecclesia Dei qui  conduit ce dossier a la sagesse de ne pas l’ignorer, il (ou elle)  révisera ses prétentions. Séparons bien d’ailleurs le cas des Commissions administratives du Vatican, de l’intention à notre sens, sincère et généreuse, du Pape François. Mais le Pape n’examine en principe qu’à partir des rapports de la Curie, même si cette question lui tient à cœur. Autre remarque d’évidence qui n’est peut-être pas nette pour tout le monde : le Vatican n’a pas juridiction sur la Fraternité St-Pie X ni sur les Traditionalistes en général. Mais certains Traditionalistes semblent avoir perdu leur boussole et croient voir déjà le grand soir, celui de la Barque restaurée, un peu comme Chanteclerc au matin, dès la première alerte.

(Dans un texte récent de l’Abbé Simoulin, une personnalité Traditionaliste mais qui n’apporte ici aucun élément décisif, et intitulé « Nous  continuons », il rappelle que ) le Pape a accordé l’autorisation aux prêtres de la Fraternité de confesser légalement « afin d’éviter les débats de conscience chez les fidèles qui adhèrent à la FSSPX …». Le Pape est donc bien mal informé. Les Traditionalistes doivent lui reconnaître son geste sans pour autant se considérer concernés. Par définition il ne peut exister de tel débat de conscience chez un fidèle de la FSSPX ! Même si dans le cas des mariages, la situation devient un peu plus compliquée. Mais il convient en outre, de rétablir cette évidence que le Pape ne peut légaliser ce qui est déjà légal et pourvu du principe bien connu : celui de l’absolue nécessité. [ Que l’on cesse ainsi de jouer sur les mots, du côté du Vatican ; mais là-aussi, la Tradition peine dans certains cas, sinon à l’Aggiornamento…, du moins à maintenir des notions que l’on ne ne maîtrise plus et cela se voit dans des textes, qui peinent à aller à l’essentiel, tandis qu’à Rome, par cause de cette rupture longue et profonde d’avec la culture antérieure, sur ces sujets et sur d’autres, on a perdu aussi la maîtrise des notions, mais ce n’est pas notre sujet. ]

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Intentions des négociateurs ; un jeu de dupes ?

Quelles intentions réelles inspirent les instances dirigeantes de la Fraternité ? On ne le sait pas et les journalistes de la presse catholiques qui le savent encore moins veulent donner corps à des scénarios écrits d’avance mais bancals, puisqu’ils omettent de faire intervenir les parties intéressées ni de les interroger. Tout au plus, sait-on que le Supérieur Général de la FSSPX, Mgr Fellay, voudrait conserver indéfiniment le pouvoir sur cette Fraternité Saint-Pie X, en acceptant après accord, conditionnel cela va sans dire, la tête d’une structure proposée par le Vatican, et pressentie depuis plusieurs années sur laquelle nous reviendrons dans un volet prochain de ce dossier. D’autant que la réélection, prévue pour 2018, est jugée problématique pour lui. Cependant, doit-il, pour assurer la suite de sa  carrière, détruire ce qui est important, la poursuite de la mission léguée par Mgr Lefebvre qui consiste à agir librement, loin des menées du Vatican jugées subversives par la Tradition ? Mais cette évidence lui pose problème. Les intentions romaines, de leur côté, sont floues, sauf pour ceux qui y voient à juste titre et au regard de l’expérience déjà vécue, une volonté d’annihiler la liberté et donc la spécificité de la Tradition Catholique, demeurée intacte au sein du courant Lefebvre, à quelque détail près que nous verrons plus loin.

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Les forces en présence

Une Fraternité Saint-Pie X implantée solidement dans le monde entier, organisée en lieux de culte pour les Catholiques et en séminaires pour les prêtres. À laquelle sont reliées plusieurs congrégations religieuses, et pas mal d’écoles. En face, si l’on peut dire, se trouve un mouvement en désaccord d’ailleurs réciproque puisque ses membres ont fait l’objet d’exclusions « sommaires » et arbitraires : depuis 2012, ce que l’on appelle dans le mouvement Traditionaliste, « la Résistance ». Son chef de file, ni plus ni moins qu’un des quatre évêques que Mgr Lefebvre s’était choisis pour continuer son œuvre. Cette Résistance dispose elle aussi d’une structure, bien que pour l’instant moins nombreuse que la FSSPX, dont l’organisation lui est semblable mais dont les objectifs restent fidèles à l’enseignement de Mgr Lefebvre, et qui est opposé à tout accord avec Rome.

3 évêques sur 4. Que l’on veuille ignorer ou passer sous silence, tant du côté romain que dans la presse rapidement écrite, que voici un an en arrière, trois des évêques campaient sur la même ligne, face à Mgr Fellay et à sa tentation romaine, dépasse l’entendement ! Si l’on y voit bien sûr la volonté de fausser la donne et de faire passer comme une lettre à la poste une manœuvre dont les fidèles et prêtres demeurés fidèles, seront les dupes. Ne mettre en valeur que l’opinion ou plutôt, l’attitude  « politiquement correcte » de Mgr Fellay vis-à-vis d’une Rome qui se veut engageante, au détriment du refus net, ou des réticences nettement exprimées, selon, des autres évêques, est un abus de confiance. Le total aujourd’hui des évêques de la Tradition étant au nombre de sept.

Les enjeux de l’Accord

Le Vatican a déjà utilisé le principe de la Prélature personnelle, pour phagocyter une institution. Ne serait-ce que pour cette raison, cette  forme ne peut être une protection pour la Tradition si elle s’insérait dans la vaste machine de l’Eglise administrative universelle.

Un risque majeur, sous la vapeur d’euphorie distillée par les médias et certaines instances de l’Eglise officielle à l’occasion des dix ans réussis, selon eux, du Motu Proprio, de passer sous silence les points de désaccord fondamentaux et ne pointer que la question, très secondaire en fait, de la liturgie ! Dans les questions d’Eglise comme ailleurs, la simplification abusive et le langage de Café du Commerce sert à embrumer les enjeux.

Sans parler des risques secondaires : si le Pape François a l’habitude de réagir assez vite devant toutes les questions qui l’interpellent, on peut redoute la lenteur ordinaire de l’Eglise, ou que les dossiers soient accaparés par les « mafias nombreuses » qui se disputent au sein de l’administration de l’Eglise.

Pour Mgr Fellay : Un calendrier escompté quelque peu chahuté : ses nouvelles (« l’accord pourrait être annoncé dès cet été », écrivait La Croix le 1er juin), officiellement reportées à la rentrée… Le but du Secrétaire Général serait ainsi, désormais, de faire patienter l’accord après l’élection de 2018… Le risque pour lui étant de ne pas être réélu. Mais le plus grand encore, que le Vatican ne le choisisse pas pour assumer la structure proposée et choisisse un autre évêque. Si Mgr Fellay échoue à sa propre réélection, il pourra cependant convaincre la Curie assez facilement qu’il représente le meilleur intermédiaire, puisque de fait il aura été la proue du ralliement, et celui qui aura donné le plus de gages.

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Rappel chronologique

Rectifié de celui de La Croix du 7 juillet 2017 et ne conserve que ce qui est essentiel pour le sujet des rapports entre la Fraternité St-Pie X et Rome, sans le dévier…

1970. Mgr Lefebvre, chef de file des Traditionalistes, fonde la Fraternité sacerdotale St-Pie X, qui conserve, non seulement la liturgie… antérieure au Concile Vatican II mais surtout la doctrine !

1976. Mgr Lefebvre est déclaré  « suspens a divinis » par le Vatican.

1984. « Publication de la lettre circulaire Quattuor abhinc annos, qui autorise prêtres et fidèles à célébrer le rite tridentin sous certaines conditions » ; il faut préciser que personne ne prend alors ce texte au sérieux. Il n’a eu aucun impact sur la réalité des choses et prétendre l’utiliser révèle une intention spécieuse.

1988. Mgr Lefebvre sacre quatre évêques sans mandat pontifical, ce qui entraîne, non  « une excommunication par Jean-Paul II », mais une excommunication technique et automatique. Ses fidèles ne deviennent pas « intégristes », ils étaient depuis l’origine ainsi qualifiés, dans une intention polémique pour le moins.

2007. Publication par Benoît XVI de l’autorisation de célébrer à nouveau la messe traditionnelle au sein de l’Eglise et selon certaines modalités. 

Nous ajoutons : 2012.

De nombreux membres et fidèles s’aperçoivent que les enseignements ont été modifié au sein de de la Fraternité. Et en parallèle, les comportements sont devenus sectaires, au point même que certains procès religieux ont été engagés, et que l’on a observé des méthodes de voyous exercées par les autorités contre certains opposants.

(Cf. le Livre de l’Abbé François Pivert [ Voir en fin de page ] )

La Résistance se constitue, qui opère au sein, comme à l’extérieur, de la Fraternité Saint-Pie X. Son effectif est largement majoritaire.

(…)

Mai 2017. Destitution de sept doyens, responsables de sept principales grandes villes de France en raison de leur désaccord vis-à-vis du ralliement dans un document signé de dix prêtres ou religieux, dont ces sept doyens. Parmi eux, l’Abbé Gaudray et l’Abbé de La Rocque. Tout ne se passe donc pas comme dans le meilleur des monde comme la presse veut l’ignorer.

26 juin 2017 : Le Cardinal Müller impose de nouveau la signature de la Déclaration doctrinale de 2012 comme condition préalable à l’Accord. Mgr Fellay, dans un texte, exprimé son refus très net à ces conditions, tout en maintenant en pratique la ligne opposée. Si bien que l’ambiguïté persiste chez tous : aussi bien dans le camp « ralliériste », que chez les opposants, ceux de la Résistance interne.

Coup de théâtre : le départ du Cardinal Müller, discrètement révoqué par le Pape François le 8 juillet 2017. Depuis cette date les jeux sont à nouveaux ouverts : l’Accord, favorisé par le Pape et quasiment allégé de toute conditions, avance à la plus grande allure ; ou bien d’autres freins à sa conclusion entrent en action, et parmi eux, le scénario prédictif de Royauté-News : les négociations seront retardées en douceur, la conclusion sera repoussée après l’élection par le Chapitre en 2018.

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( Ce dossier est toujours en cours d’écriture  le 25 07 2017… )

Remarque fondamentale et Adresse à la presse

On ne saurait raisonner en terme de manque, car pour elle-même, rien ne manque à la Fraternité St-Pie X ni à la Tradition en général. Le discours qui insinue : « vous pouvez régulariser votre situation » est un discours trompeur et qui inverse les rôles ! La vertu poursuivie, depuis ses origines, par la Fraternité est en effet, d’agir si elle le peut pour que l’Eglise officielle revienne sur ses erreurs, au moins, pour assurer la permanence de la Tradition tant que persistera l’errance dans l’erreur de Rome. Il existe des risques majeurs pour la Tradition d’abandonner son propre guide pour se livrer pieds et poings liés à une Rome, résolument conciliaire, et son ennemie farouche.

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Obligation des fidèles

Il n’existe pas de lien de personne. Seule, compte la filiation directe avec Mgr Lefebvre. Imposer une autre autorité que celle-là, et serait en désaccord avec elle, n’est qu’un abus de pouvoir. Le fidèle Traditionaliste suit l’enseignement de l’Eglise, identifiable dans le Temps jusqu’à la période qui a rompu avec lui, et correspond au Concile Vatican II.

Pas plus que les autres évêques de la Tradition Mgr Faure n’est un chef naturel mais il doit être regardé comme une référence morale par sa qualité d’évêque et par sa position choisie d’être le continuateur de la Tradition comme l’a voulu, pour assurer l’avenir, Mgr Williamson.

( Ce dossier est toujours en cours d’écriture le 25 07 2017  )

Le livre de l ‘Abbé Pivert, juriste, sur les procès en cours :

Quel droit pour la Tradition catholique ; Actes des procès Salenave et Pinaud.

Abbé Pivert

Sources  du dossier  : à venir en fin de semaine.

AFP – Interview de l’Abbé de Tanoüarn   

 

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L’Accord très glissant, souhaité par Rome avec la Fraternité St-Pie X

Dossier de la Rédaction de Royauté-News

Lorsqu’un sujet d’actualité semble ardu ou lorsque son traitement ordinaire par la presse bloque sa compréhension au lieu de l’éclairer, c’est un sujet pour Royauté-News. Il est question depuis quelques années d’un accord à intervenir entre Rome et l’instance qui dirige la Fraternité St-Pie X, le phare quelque peu remis en cause aujourd’hui du Catholicisme traditionnel habituellement identifié comme celui des Traditionalistes. Premier écueil de plusieurs de nos confrères journalistes de la presse classique, qui font mine de confondre Traditionalistes, c’est-à-dire le « Courant Lefebvre » en profond désaccord avec l’Eglise officielle, et une sensibilité purement esthétique qui s’est inventée ces dernières années au sein de cette même Église officielle. Sensibilité manifeste, d’une minorité en cours d’accroissement récent, encouragée pour détourner à l’avance les catholiques qui auraient pu être tentés un jour ou l’autre par l’authencité et la solidité doctrinales de la Tradition catholique représentée par les Lefebvristes.

Depuis quelques semaines, un savant mélange prépare le terrain : un accord interviendrait « enfin », à l’été 2017… Personne n’y échapperait, à en croire la succession « d’articles de journalistes » qui l’annoncent comme souhaitable (mais par qui ?) et, variable de temps oblige, comme imminent ou proche. Et pour appuyer cette politique de la peau de l’ours, on demande l’avis d’un prêtre qui a déjà rejoint et à l’avance, l’Eglise hiérarchique après avoir appartenu à la Fraternité St-Pie X : l’Abbé de Tanoüarn, l’un des plus engagés des « ralliéristes », plus ralliériste que moi tu meurs. Ce faisant, on omet d’interroger ceux qui ont quelque chose à dire : ceux qui se trouvent encore dans le mouvement (de la Fraternité), surtout ceux, les plus nombreux et les plus authentiques car ils suivent la Tradition lefebvriste non génétiquement modifiée, et qui sont opposés à tout accord avec Rome en l’état actuel. Il y a maldonne. Ainsi dans La Croix du 7 juillet, dans le dossier réduisant singulièrement la perspective, « Le retour discret de la messe en latin », dans lequel les confusions atteignent à l’extrême, on lit : « les relations de l’Eglise avec les traditionalistes se sont apaisées »… D’autres articles, qui seront cités à la fin de notre travail, vont de même, au plus profond du quiproco : puisqu’on parle, en ce moment de messe à l’ancienne pour cause de 10eme anniversaire de l’autorisation de la célébrer à nouveau, accordée par Benoît XVI, certains, sans doute mal réveillés, posent l’équation suivante : a/ le rite ancien, dit « extraordinaire », est une réussite car il est célébré dans tous les diocèses en au moins un endroit (et assemble des pratiquants de fibre classique de l’Eglise conciliaire, qui n’ont rien à voir avec les Traditionalistes) ; b/ tout coulerait de source alors pour la réunion des (vrais) Traditionalistes à la structure de l’Eglise, selon un statut particulier qui leur a été proposé. L’inconvénient est qu’il existe aucun lien de situation et aucun terme commun dans la donnée du problème. Ils sont même opposés. 

 

Entre autres seront examinées les forces en présence dans les prochaines volets.

Suite de notre Dossier

 

 

 

 

Du sentiment de justice et du devoir de désobéir – José Bové et Erri de Luca

harmonia mundi ; paru le 14 Avril 2016 ;  41 p.;  4 €.

Nous avons sélectionné un résumé :  “Le député et activiste européen dialogue avec l’auteur du roman «Montedidio» autour des mots employés pour parler de justice, de désobéissance et d’écologie. E. De Luca défend notamment le droit à l’usage du mot « sabotage », quand J. Bové évoque son combat pour faire reconnaître le terme de « démontage festif » à propos de son action contre le McDonald’s de Millau en 1999.”     Osez, osez José Bové !    Royauté-News

Du sentiment de justice et du devoir de désobéir - José Bové et Erri de Luca

 

Royaumes d’aventure – Bruno Fuligni

Il s’agit d’une nouvelle mouture de l’ouvrage déjà bien connu de Bruno Fuligni : l’Atlas des micronations.

Nous ne partageons pas l’optique de l’auteur. Mais il faut signaler cette version qui vient de paraître, très agréable et bien présentée. Apparemment et après sondage rapide du livre, il évite la polémique et certaines exagérations trop criardes de certains écrits précédents.

Mais pourquoi cet arbitraire dans l’amorce : « ils ont fondé leur propre état » ? L’usage de formules choc, mais vides, pour éveiller un réflexe conditionné chez le lecteur ? Pourquoi placer en une rubrique identique, ces « états » dont presque aucun d’entre eux n’a de comparaison avec tous les autres ? Quel rapport entre notre amie la Principauté de Laàs, dont le projet est économique et culturel et qui, à notre connaissance, ne prétend pas se séparer de la France, et des zones qui, à travers le monde, ne relevaient d’aucun état constitué, comme il en existe en Australie (Hutt River), ou avec d’authentiques royaumes légitimes dont l’histoire fut courte, mais réelle (les Sédangs), ou avec le Royaume d’Araucanie, authentique état, ou avec la très contemporaine Principauté de Seborga, qui tend à se séparer de l’état italien avec le soutien de sa population totale, ou encore avec des radios libres indépendantes émettant depuis l’océan ? Pourquoi un tel amalgame, sinon pour constituer l’épaisseur d’un livre ?

Le label de micronation ne peut, ne doit être appliqué indistinctement à tous les états concernés dans cet ouvrage. Pourquoi « autoproclamés » d’ailleurs, lorsque, dans certains cas, ces états sont issus d’un processus légal et soutenus par une population, souvent d’ailleurs contre des occupants, colonisateurs s’autoproclamant eux-mêmes « état » et s’attribuant indûment, des biens et des territoires qui ne leur appartiennent pas ? La ligne objective reste encore à trouver chez Bruno Fuligni. Certes, il permet l’apprentissage d’un domaine passionnant, mais traité avec une égale condescendance au fil des parutions de l’auteur. Nous reviendrons en profondeur sur ce livre.

Royaumes d’aventure ; Ils ont fondé leur propre Etat ;  Les Arènes ;  paru le 18 Mai 2016.   24 € 80 ;  315 p.;

Fuligny